Bonne nouvelle : le nombre de baleines à bosse est en augmentation !

baleine à bosse
Crédots ; iStock / Marie-Elizabeth Mali

Bonne nouvelle dans le monde des animaux marins : alors que leur nombre était en (dangereuse) baisse, il semblerait que les effectifs de baleines à bosse observent une hausse salvatrice. Un réel soulagement lorsque l’on sait à quel point ces animaux marins ont souffert de la chasse jusqu’au 20e siècle.

Le fléau de la chasse à la baleine

Au même titre que les rhinocéros et bien d’autres animaux sauvages, les baleines souffrent de l’exploitation humaine. La chasse à la baleine a en effet battu son plein durant le 17e siècle, et ce jusqu’en 1986. Cette année-là marque l’entrée en vigueur du moratoire stipulant l’interdiction de la chasse commerciale à la baleine.

« La chasse à la baleine s’est étendue à des latitudes plus hautes de l’hémisphère sud, tuant plus de 1,8 million de baleines appartenant à 10 espèces différentes, ce avant le moratoire sur la chasse à la baleine », précise l’étude de la Royal Society.

Concernant plus précisément les baleines à bosse, on en recensait environ 27 000 dans les années 1830. Puis l’effectif est descendu jusqu’à atteindre le nombre inquiétant de 450 spécimens dans les années 1950, témoignant d’un danger d’extinction imminent.

Des chiffres encourageants 

Mais une récente étude réalisée au large du Brésil et des eaux de l’Antarctique apporte une lueur d’espoir. Selon les observations effectuées, les baleines à bosse auraient aujourd’hui atteint 93% de leur effectif d’origine dans cette partie du monde !

Un chiffre d’autant plus positif qu’il était de 30% au milieu des années 2000, bien que la Commission baleinière internationale ait affûté ses méthodes de calcul entre-temps. Cela amènerait donc à un effectif avoisinant les 24 900 baleines à bosse pour l’année 2019.

baleine à bosse
Crédits : iStock

Des données qui se veulent rassurantes, en témoigne la conclusion de l’étude :

« Le statut de la population est beaucoup plus optimiste que que ce que l’on pensait auparavant et les effectifs devraient atteindre leur niveau de pré-exploitation d’ici une dizaine d’années, confirmant que la mortalité due à la menace humaine reste basse. »

Les baleines à bosse, indispensables à la planète

Pour le comprendre, il faut avant tout expliquer que les baleines se nourrissent essentiellement de plancton, riche en carbone. En ingurgitant ces denrées, elles absorbent donc une quantité non négligeable de carbone, à savoir une moyenne de 33 tonnes. Lorsqu’elles meurent, les baleines sombrent au fond des océans.

Elles emmènent ainsi avec elles ces quantités de CO2 qu’elles gardent dans les eaux pendant des années. Alors, outre le fait de contribuer à la richesse de tout un écosystème, les baleines à bosse permettent de préserver l’environnement de grandes quantités de CO2. De quoi se réjouir de voir leur population s’agrandir, au moins dans cette partie du monde  !

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Écrit par Marine, journaliste animalière

La richesse du monde animalier est telle qu'il y a de quoi s'inspirer au quotidien ! Sensible à la préservation de la biodiversité, je m'intéresse également de près aux actualités dans ce domaine. C'est donc un plaisir de partager avec vous de jolies histoires, de faire découvrir des espèces peu connues ou encore de distiller quelques astuces.