Même si l’actualité regorge de nouvelles contradictoires – particulièrement lorsqu’il est question de cause animale – on observe une constante encourageante : les consciences s’élèvent peu à peu en faveur des animaux. Et si les nouvelles présentent parfois un pas en avant pour deux pas en arrière, c’est une nouvelle étape qui a été franchie en Allemagne ces derniers mois.
La fin des animaux dans les cirques
Il semblerait que l’Allemagne ait pris de l’avance pour la cause animale dans les cirques, même si nous évoquions il y a quelques semaines la fin des animaux sauvages dans ces structures itinérantes en France. Mais comment faire face à ce changement ? Les cirques français pourraient en effet s’inspirer de nos voisins allemands en la matière.
Les numéros impliquant des animaux sont indissociables de la culture du cirque : éléphants, tigres, lion, dromadaires et bien d’autres ont donc été largement utilisés pendant des années pour divertir les gens, bien souvent au détriment de leur bien-être et besoins. Mais à Cologne, le cirque Roncalli a fait le pari de continuer ces activités d’une manière on ne peut plus éthique.

Des hologrammes pour remplacer les animaux
Et pour cause : ici, les animaux ne sont pas réels ! Il s’agit en réalité d’hologrammes en trois dimensions – plus vrais que nature – qui permettent de poursuivre les activités du cirque. Voilà maintenant plus d’un an que ces numéros ont été mis en place par un cirque qui s’est peu à peu séparé de ses animaux. Il ne fait par exemple plus de spectacle avec des chevaux, derniers animaux à avoir quitté la piste.
Saluée par la PETA, cette initiative permet donc de renouveler les shows proposés au public. Ainsi, il est possible de voir un éléphant danser, un poisson rouge immense ou encore des chevaux évoluer dans une ambiance tout aussi divertissante et fascinante qu’auparavant, l’éthique en plus. Des projecteurs servent à faire apparaître ces images sur la piste.
Un exemple à suivre
Et les avantages de ce nouveau fonctionnement sont nombreux. Tout d’abord pour les animaux, qui ne sont plus exploités à des fins divertissantes. Puis, cela permet aussi de réconcilier un public de plus en plus frileux à voir des numéros peu respectueux de la cause animale avec le cirque, qui reste un incontournable du divertissement.
Et à celles et ceux qui pourraient regretter ces numéros, il ne faut pas oublier que les pirouettes animales sont ici remplacées par un savoir-faire humain et technologique qui mérite d’être souligné. En somme, le pari est gagnant pour tout le monde ! Alors, si des cirques français se mettent un jour à créer de tels spectacles, irez-vous les voir ?