L’anxiété de séparation est un mal répandu chez les chiens/chiots. Véritable crève-coeur, la dépendance de votre chien peut avoir des conséquences très négatives, tant pour vous que pour votre chien. Il est donc important de la détecter et de la soigner rapidement. Mais comment faire ? Certains comportements, parfois contre-intuitifs, vous permettront de gérer la névrose.
Anxiété de séparation : les signes qui ne trompent pas
Tout d’abord, il faut savoir l’anxiété de séparation touche tous les chiens, mais certains semblent malheureusement prédisposés. C’est notamment le cas des races comme le Jack Russel ou le Boxer, qui sont tous deux des chiens très dépendants. Les chiens/chiots sevrés trop tôt sont également touchés, de même que les chiens habitués aux refuges. Il existe également d’autres événements déclencheurs, comme les déménagements, ou la reprise d’un travail après une longue période de chômage, par exemple. Mais comment se manifeste l’anxiété chez le chien ?
Si votre chien vous suit partout, qu’il pleure devant chaque porte qui vous sépare, ou qu’il pleure la nuit quand il ne dort pas près de vous, c’est qu’il est anxieux à l’idée d’être séparé de vous. De même si votre chien détruit objets et meubles en votre absence, s’il fouille les poubelles, aboie/hurle toute la journée quand il est seul à la maison ou se met à uriner partout. C’est ici le signe d’un profond mal-être. Dans les cas les plus sévères, il arrive aussi que les chiens adoptent des comportements d’auto-mutilation.
Pour toutes ces raisons, vous allez devoir apprendre à votre chien la solitude, et rapidement. Voici quelques astuces pour y parvenir.
1. Canalisez son énergie
La première astuce consiste à épuiser votre chien. Dans le bon sens du terme. Rappelez-vous, un chien épuisé est un chien heureux. Faites faire de grandes balades à votre chien. Faites-le courir, évacuer le trop plein d’énergie. Ainsi, une fois que vous aurez quitté la maison, votre chien en profitera pour faire une bonne sieste.
2. Achetez des jouets
N’hésitez pas à lui laisser quelques jouets, ses préférés, lors de votre absence. Ils stimuleront votre chien en attendant votre retour à la maison. N’hésitez pas à alterner les jouets en lui en laissant un ou deux différents chaque jour afin d’éviter qu’il ne se lasse. Par ailleurs, évitez d’enfermer l’animal dans une pièce inhabituelle.
3. Ignorez-le
Plus compliqué, puisque contre-intuitif, forcez-vous à ignorer votre chien avant le départ, et surtout lorsque vous rentrez. Oui, il est content et soulagé, vous l’êtes également, et vous n’avez qu’une envie c’est de rattraper les heures perdues, comme si vous deviez vous « excuser » de l’avoir quitté. Lui faire la fête présente en effet l’inconvénient d’associer ce bref moment de joie à vos futurs départs. Essayez donc de vous contenir et patientez 10-15 min avant de vous jeter sur lui, le temps pour lui de se calmer.
4. Faites des faux départs
Entraînez-vous à faire des faux départ. N’hésitez pas à manipuler vos clés pour les déplacer dans différents endroits de la maison. Le but est de ne pas renforcer : « Bruit de clés = Départ de mes maîtres = STRESS ». Mais plutôt : « Bruit de clés = Pas de départ = Pas de STRESS ». Marche bien sûr pour les chaussures ou les manteaux.
5. Ne le grondez pas
En cas de dégâts éventuels, il est primordial que vous ne punissiez pas votre chien. N’y voyez pas un signe de défiance à votre égard, votre animal souffre et il n’y a que vous qui pourrez l’aider à surmonter son anxiété. En cas de dégâts, ignorez-le simplement et ne remettez tout en ordre qu’en son absence.
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