Clara Zerbib, rédactrice
Avis à tous les amoureux des chats qui aiment également tout ce qui est petit ! Il existe en Inde un chat sauvage de la taille d’une main d’enfant et aux allures de léopard. Ouvrez grand vos yeux et vos oreilles, vous allez craquer devant ce petit félin qui reste chaton toute sa vie !
1. Le plus petit félin du monde
Aussi appelé chat léopard de l’Inde, chat rougeâtre ou encore chat rubigineux, ce magnifique félin pèse généralement moins d’1,5 kilo pour 40 centimètres de long une fois adulte et 25 cm au garrot, ce qui fait de lui le plus petit félin du monde. Rien que sa queue peut mesurer près de 25 cm. Autant dire qu’il tiendrait dans la paume de votre main !
2. Un léopard… version miniature
Le pelage du chat léopard de l’Inde étant parsemé de taches couleur rouille et de rayures noires, il fait bien évidemment penser à un léopard miniature. C’est aussi le sosie, en version naine, du chat léopard du Bengale.
3. Un excellent chasseur
Le chat rubigineux, de son nom scientifique Prionailurus rubiginosus, se nourrit principalement de petits rongeurs, d’oiseaux et de lézards. Animal nocturne, il reste caché la journée pour sortir chasser dès que la nuit tombe. Le chat léopard de l’Inde est également un prédateur arboricole puisqu’il vit et chasse dans les arbres !
4. Il vit dans une petite partie du globe
Très agile, de par sa petite taille, et dynamique, ce chat sauvage vit dans les forêts sèches, les prairies et zones rocheuses du sud-est de l’Inde ainsi qu’au Népal et au Sri Lanka. Si vous souhaitez en rencontrer un, il vous faudra voyager mais aussi ouvrir l’oeil car, au vu de sa petite taille, il n’est pas facilement observable.
5. Il est menacé
On en sait peu sur le chat rubigineux, notamment à cause de la rareté des observations qui ont pu être faites de lui. Toutefois, on sait que cette espèce est classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). La cause de sa probable future disparition ? La destruction de son habitat par l’Homme, notamment la déforestation, qui engendre la diminution du nombre de proies.
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